L'architecture néoclassique

1750 jusqu'à 1830, Europe et Amérique

Comme à la renaissance, le style néoclassique est attribué à un courant philosophique; la période étudiée ici marque ce que l'on appellera ''le siècle des lumières''. Les philosophes des lumières croyaient en la raison de l'humain, et se firent un devoir d'éclairer (oui, c'est pour ça qu'on dit lumières) la population pour la sortir de l'ignorance. Ainsi, comme on l'a déjà vu plusieurs fois, l'architecture passera de l'art pure et dure (comme le rococo) à quelque chose de plus calme et raisonné, comme le néoclassicisme.

Dans le but d'éduquer le peuple, on créa à cette époque la première encyclopédie.

Les philosophes des lumières admiraient beaucoup le génie de l'antiquité. D'ailleurs, les plus observateurs d'entre nous auront remarqués que le mot ''néoclassique'' vient du préfixe ''néo-'' (ce qui signifie ''nouveau'') et du mot classique. Ainsi, le style fait un retour vers l'antiquité encore plus poussé que à la renaissance: certains bâtiments font littéralement penser à des temples grecs. 

Pour la première fois depuis longtemps, le sujet d'intérêt principal des architectes n'était pas religieux, mais bien publique. Beaucoup de commandes furent passées pour des bâtiments administratifs et pour des bourses, par exemple.

Construit en 1793, le capitole de Washington est le lieu où, encore aujourd'hui, siège le congrès américain.

L'architecture néoclassique se veut simple et peu ornementé (tout un contraste avec le rococo!). La ligne droite et la colonne sont des éléments essentiels, et les couleurs sont hors de question: le bâtiment est uni, et souvent blanc ou beige. 

La glyptothèque de Munich, en Allemagne, est un musée d'art grec et romain qui a ouvert ses portes en 1830.

Sources:

www.google.ca

Gaarder, Jostein. Le monde de Sophie. Paris: Éditions du seuil. 1995

Weber, Patrick. Histoire de l'architecture, de l'antiquité à nos jours. Paris: Librio. 2008